Rupture conventionnelle 

Le gouvernement cherche des économies, partout, tout le temps, et dans sa ligne de mire :

Les ruptures conventionnelles. 

Ce dispositif qui permet à un salarié et un employeur de se séparer d’un commun accord, avec une indemnité et un accès au chômage, serait devenu un « gouffre » financier pour les caisses publiques.

📈 Il est vrai que les chiffres grimpent :

➡️ 88.000 ruptures au premier trimestre 2015 

➡️ 128.000 au premier trimestre 2025.

Côté ministère du Travail, on dénonce des « abus », des licenciements déguisés ou encore des démissions masquées.

Côté employeurs, c’est parfois un raccourci pour éviter un plan social.

Côté salariés, une soupape de sécurité quand on ne peut pas démissionner… ou qu’on veut partir avec un filet de sécurité.

Mais alors… où est vraiment l’abus ?

Moi je m’interroge, parce que sur le terrain, dans les parcours qu’on accompagne, je vois surtout des gens qui cherchent une porte de sortie quand l’impasse est totale. Pas des profiteurs, pas des manipulateurs.

La rupture conventionnelle, c’est souvent le seul moyen de quitter un environnement où l’on n’a plus sa place, sans y laisser sa santé mentale ou un an de prud’hommes.

Bien sûr qu’il y a des dérives, bien sûr que certains profils mal intentionnés existent.

Mais est-ce que ça justifie de priver tous les autres d’une solution digne, propre, assumée ?

Parce que si demain on durcit les règles :

👉 Ce sont les plus fragiles, ceux qui n’osent pas contester un licenciement, qui paieront l’addition.

👉 Ce seront les invisibles, ceux qui n’ont pas les codes ou les moyens de se défendre.

👉 Ce sera le retour des démissions contraintes, des arrêts maladie à rallonge, ou pire, des burnouts qui n’intéressent personne.

Avant de parler de dérives, si on regardait les causes ?

👉 Un marché du travail devenu instable,

👉 Des entreprises qui ne fidélisent plus,

👉 Des salariés usés par des métiers qui n’ont plus de sens.

Et si on pensait accompagnement plutôt que restriction ?

Formations, reconversions, coaching ; ça coûtera peut-être moins cher que d’avoir des milliers de personnes coincées dans un job subi… ou dans une case chômage par défaut.

Parce qu’une rupture, qu’elle soit conventionnelle ou pas, ça reste une blessure si personne n’aide à la refermer.

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